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نصوص حول الفاشية بإيطاليا
Extrait d'un texte intitulé "La guerre fratricide et l'appel du Pape pour la paix", paru dans La Civiltà cattolica, 1922.
"Le fascisme a l'esprit de violence du socialisme, auquel il prétend pourtant remédier. Non seulement il l'imite mais le surpasse en violences, en meurtres et en barbarie. C'est en fait l'aboutissement logique d'un principe qui apparaît comme évident dans les racines mêmes du nationalisme, comme on n'a pas manqué de la souligner de divers côtés, mais aussi dans les origines du fascisme auquel on a également souvent reproché son inspiration étrangère et l'ingérence juive et maçonnique qui s'y manifeste: c'est-à-dire le soutien financier de capitalistes vieux et aveugles, ou bien des jeunes loups affamés de guerre. Les uns et les autres entretiennent pour quelques dizaines de lires par jour les squadre armées des fascistes, qui, pires que les bravi (brigands d'honneur) des siècles passés, lancent leurs expéditions punitives pour la destruction et les exactions. De pareil excès, qui dépassent ceux de nos socialistes et de nos communistes et que l'on ne peut que rapprocher des hauts faits du bolchevisme, ne sont pas apparus soudain; ils étaient à l'état latent dans le fascisme: celui-ci voulait le triomphe de l'esprit de représailles et de vengeance, de violence et de sang, et, pour finir, la substitution d'une puissance privés et illégitime à l'autorité légitime de l'Etat. Les catholiques ne peuvent donc approuver ni soutenir le fascisme, pas davantage que le socialisme, car l'un et l'autre sont contraires aux principes les plus élémentaires du christianisme."
نصوص حول الفاشية بإيطاليا
Extrait d'un texte intitulé "La guerre fratricide et l'appel du Pape pour la paix", paru dans La Civiltà cattolica, 1922.
"Le fascisme a l'esprit de violence du socialisme, auquel il prétend pourtant remédier. Non seulement il l'imite mais le surpasse en violences, en meurtres et en barbarie. C'est en fait l'aboutissement logique d'un principe qui apparaît comme évident dans les racines mêmes du nationalisme, comme on n'a pas manqué de la souligner de divers côtés, mais aussi dans les origines du fascisme auquel on a également souvent reproché son inspiration étrangère et l'ingérence juive et maçonnique qui s'y manifeste: c'est-à-dire le soutien financier de capitalistes vieux et aveugles, ou bien des jeunes loups affamés de guerre. Les uns et les autres entretiennent pour quelques dizaines de lires par jour les squadre armées des fascistes, qui, pires que les bravi (brigands d'honneur) des siècles passés, lancent leurs expéditions punitives pour la destruction et les exactions. De pareil excès, qui dépassent ceux de nos socialistes et de nos communistes et que l'on ne peut que rapprocher des hauts faits du bolchevisme, ne sont pas apparus soudain; ils étaient à l'état latent dans le fascisme: celui-ci voulait le triomphe de l'esprit de représailles et de vengeance, de violence et de sang, et, pour finir, la substitution d'une puissance privés et illégitime à l'autorité légitime de l'Etat. Les catholiques ne peuvent donc approuver ni soutenir le fascisme, pas davantage que le socialisme, car l'un et l'autre sont contraires aux principes les plus élémentaires du christianisme."